vendredi 29 janvier 2010

Journée portes ouvertes à l'Institut maritime du Québec

Visitez l'IMQ le samedi le 6 février 2010, de 13h à 17h, 53 rue St-Germain Ouest, Rimouski.



La journée portes ouvertes vous permettra d'en découvrir plus sur l'Institut maritime du Québec et les programmes, de rencontrer les professeurs et les élèves et de visiter les installations (simulateur de navigation, salles des machines, bassin de plongée, etc.)


L'Institut maritime du Québec (IMQ) est un établissement d'enseignement de niveau collégial situé à Rimouski, au Québec (Canada). L'IMQ est une composante du Cégep de Rimouski.

Fondée en 1944, cette institution est le plus important centre de formation maritime au Canada et le seul francophone en Amérique.

L'Institut possède un centre de recherche appliquée en technologies maritimes, innovation maritime, ainsi qu'un centre de formation en plongée professionnelle. Il administre également le Centre de formation aux mesures d'urgence situé à Saint-Romuald, près de Québec.

Les programmes en navigation et en génie mécanique de marine sont dispensés en alternance études-stage en mer et sont théoriquement d'une durée de 4 ans. Les programmes en technologie de l'architecture navale ainsi qu'en logistique du transport sont d'une durée de 3 ans. Le programme Plongée professionnelle est d'une durée d'un an.

Un groupe très select de cadets de l'IMQ sillonnent continuellement les mers du monde grâce à des ententes avec des entreprises de transport maritime canadiennes et étrangères.

Source : Wikipédia.org

Surpêche de la crevette : Ottawa lance un ultimatum

(27 janvier 2010) Le Canada menace de fermer ses ports aux navires de pêche des îles Féroé et du Groenland, le 15 février prochain, s'ils continuent d'ignorer les quotas de crevette dans les eaux internationales au large de Terre-Neuve.


L'Organisation des pêches de l'Atlantique du Nord-Ouest (OPANO) a fixé à 30 000 tonnes le total autorisé des captures de crevette sur le nez des Grands bancs de Terre-Neuve en 2010.

Le Canada a droit à 83 % de ce quota global. Les autres pays membres de l'OPANO se partagent le reste. « Pour les îles Féroé et le Groenland, le total était de 334 tonnes », précise Alain Belle-Isle, de Pêches et Océans Canada.

Insatisfait, le Danemark, propriétaire de ces îles, a fixé son propre quota dans la zone de pêche dite 3 L. « Ils se sont donné un quota de 3101 tonnes, soit dix fois plus que ce que l'OPANO avait conclu », affirme M. Belle-Isle.

Le Danemark avait fait la même chose en 2004. Le Canada avait alors répliqué. « Les ports avaient été fermés en décembre 2004 jusqu'au printemps de 2008 », rappelle Alain Belle-Isle.

Les ports canadiens avaient été rouverts juste avant la reprise de pourparlers pour régler ce différend, mais les négociations ont échoué.

Nous avons essayé sans succès d'obtenir le point de vue du Danemark.
En 2004, les autorités danoises réclamaient une plus grande part du quota de crevette puisque ses pêcheurs avaient été les premiers à avoir pêché cette espèce sur le nez des Grands bancs de Terre-Neuve.

Certification écologique : Des pêcheurs de homard sont inquiets

(26 janvier 2010) Les pêcheurs de homard de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine estiment que le moment est mal choisi pour parler de certification écologique.


Même s'ils ne s'opposent pas à l'exigence de critères de qualité reconnus entre autres par le Marine Stewardship Council de Londres, les pêcheurs se demandent néanmoins qui payera la note pour l'application de la certification écologique.

Aux prises avec d'importantes baisses de revenus, ils se demandent en effet de quelle façon ils pourront payer les frais liés à l'écocertification.

Selon le Regroupement des pêcheurs du sud de la Gaspésie, le pesage à quai, qui deviendra obligatoire, coûtera une fortune. Les pêcheurs de homard débarquent leurs captures dans 25 quais dispersés sur quelque 600 kilomètres de côtes. Or, il leur faudra embaucher et payer 25 personnes pour peser leurs captures.

« Les pêcheurs de homards gaspésiens ne sont pas contre le pesage à quai, ils sont dans l'impossibilité de le payer. Alors, ça, ça fait toute une différence dans le monde là », affirme le directeur général du Regroupement, O'Neil Cloutier.

Du côté des Îles-de-la-Madeleine, les pêcheurs de homard croient qu'il n'y a pas que la certification écologique à considérer. Selon le directeur de l'Association des pêcheurs propriétaires, Léonard Poirier, la traçabilité est aussi importante et efficace pour qualifier le produit.

« Ça fait appel à l'intégrité des aliments, surtout les grandes chaînes du Québec, qui peuvent facilement reconnaître nos efforts, puisqu'ils sont faits, en dehors de ce processus long et peut-être coûteux », explique-t-il.

Les pêcheurs gaspésiens proposent d'installer un système informatisé à bord des bateaux pour avoir une idée approximative du volume de homard capturé. Toutefois, cela ne suffira probablement pas à répondre aux normes de la certification écologique.


Phoques du Groenland : Des milliers de bêtes près des côtes

(26 janvier 2010) Les habitants de la région de Gaspé se disent étonnés ces jours-ci par la présence nettement supérieure à leurs observations habituelles de milliers de phoques du Groenland près des côtes.

Selon Véronique de la Chenelière, du Réseau québécois d'urgence pour les mammifères marins, l'absence de glace au large du golfe du Saint-Laurent expliquerait en partie ce mouvement.

Chaque année, la migration hivernale des phoques du Groenland entraîne les populations plus au sud, dans le golfe ou l'estuaire du Saint-Laurent. Cette fois, les mammifères se sont cependant rapprochés davantage.

Cette présence plus marquée de phoques s'est amorcée à la mi-décembre.

Le Réseau québécois d'urgence pour les mammifères marins évalue à près de 7 millions de têtes le troupeau de phoques du Groenland.



Site historique de la Pointe-au-Père : Des bâtiments à l'abandon

(27 janvier 2010) À Rimouski, la Corporation du site historique maritime de la Pointe-au-Père s'inquiète de l'état d'abandon de quatre bâtiments et du phare, qui appartiennent à Parcs Canada. L'agence fédérale, qui n'a pour seule présence depuis 30 ans qu'une affiche, semble avoir oublié ses quatre bâtiments et surtout le phare.


« On pensait qu'avec le 100e du phare l'an passé, on aurait pu avoir une restauration du phare, mais ça n'a pas été le cas », déplore le directeur du site, Serge Guay. Les fenêtres des quatre autres bâtiments sont quant à elles pourries et l'eau menace leurs structures.

Face à l'urgence de la situation, Serge Guay fonde beaucoup d'espoir dans la rencontre qu'il aura dans quelques semaines avec les représentants de Parcs Canada.

M. Guay coordonne avec quatre employés permanents un budget de fonctionnement d'environ un million de dollars. La Corporation est propriétaire du musée de l'Empress of Ireland, de l'Onondaga et de son bâtiment d'accueil, où elle vient d'installer son administration.

Conséquemment, le directeur du site historique estime ne plus être obligé de payer une redevance à Parcs Canada pour chaque visiteur. « On a décidé de faire nos propres bureaux, d'être propriétaires, alors on a quitté les bâtiments de Parcs Canada. Alors, l'entente qu'on avait annuellement, on veut la modifier pour ne plus avoir à donner cette redevance-là, qui était une espèce de loyer déguisé », dit M. Guay.

Avec l'exposition du sous-marin Onondaga, la Corporation, qui anime depuis une trentaine d'années le site historique maritime de la Pointe-au-Père, embauchera 35 personnes lors de la prochaine saison estivale.

Source : http://www.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2010/01/27/004-pointeaupere_abandon_batiments.shtml

dimanche 24 janvier 2010

Chantiers navals : Une occasion en or

Travaux publics et Services gouvernementaux Canada se prépare à octroyer de nouveaux contrats de réfection et de construction de navires pour la Garde côtière canadienne. Cette initiative s'inscrit dans le cadre du Plan d'action économique du Canada, dont l'un des objectifs consiste à soutenir les chantiers navals du pays.


Six chantiers du Québec, de l'Ontario et de la Nouvelle-Écosse ont été invités à soumissionner pour construire trois bateaux de recherche scientifique côtiers. Le chantier Forillon de Gaspé et le chantier Méridien maritime de Matane participeront notamment à cet appel d'offres. Ces navires seront ensuite utilisés au Québec, au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse.

Il s'agit de contrats d'environ 40 millions de dollars qui pourraient créer une centaine d'emplois.

« On est en train de finaliser le processus d'appels d'offres pour la construction de trois nouveaux navires. C'est presque terminé, donc les contrats devraient être attribués sous peu », a affirmé le sous-commissaire de Garde côtière canadienne, René Grenier.

Ottawa a prévu une enveloppe de 175 millions de dollars, dans le dernier budget fédéral, pour faire des radoubs sur une trentaine de navires, dont le Tracy qui est présentement en cale sèche au chantier des Méchins. La Garde côtière canadienne souhaite également faire construire 98 petites embarcations de même que des barges.

Le gouvernement espère ainsi mettre à l'eau de nouveaux navires qui remplaceront la flotte vieillissante, tout en permettant aux chantiers navals canadiens d'accroître leurs activités et de générer de l'emploi.

Source : http://www.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2010/01/23/002-chantiers_navals_quebec.shtml

vendredi 22 janvier 2010

Nouvelles du monde maritime


Iles-de-la-Madeleine : Feu vert à la liaison hivernale

Transports Canada financera à nouveau la liaison hivernale entre Souris et Cap-aux-Meules.



Toutefois, le ministre des Transports, John Baird, a reconduit le projet pour un an seulement ce qui obligera les Madelinots à reprendre les négociations l'an prochain.

Les Madelinots souhaiteraient que le service de traversier soit implanté de manière définitive.

Le maire des Îles, Joel Arseneau, se dit tout de même satisfait. « C'est définitivement la ligne de vie d'une communauté comme la nôtre. Je pense que le gouvernement fédéral le comprend mieux aujourd'hui qu'hier, mais il ne faudra jamais cesser de se faire entendre et de négocier l'amélioration du service et de démontrer qu'il s'agit d'un service auquel on est en droit de s'attendre et dont on a besoin », commente M. Arseneau.

Le Groupe CTMA assurera la liaison avec le traversier le Vacancier. Le premier voyage hivernal aura lieu au quai de Cap-aux-Meules le mardi 2 février.


jeudi 21 janvier 2010

Plongée sous-marine : Les pratiques libres sont de retour

Le Regroupement des moniteurs de plongée sous-marine de Rimouski annonce la reprise des périodes de pratique libre.


Elles auront lieu à partir du 31 janvier 2010 jusqu'à la fin mars, à tous les dimanche matin, de 9h30 à 10h30, à la piscine de la polyvalente Paul-Hubert de Rimouski. Le coût d'entrée est de 5$ par participant.

Ces périodes libres s'adressent aux plongeurs déjà certifiés et qui désirent mettre en pratique leurs techniques de plongée, essayer un équipement nouvellement acquis, ou simplement pour socialiser avec d'autres plongeurs de la région.

Quant aux périodes d'initiation à la plongée, pour ceux et celles qui désirent découvrir cette activité, elles seront annoncées sous peu, selon Francis Bouchard, instructeur ACUC et membre de l'association. Le RMPSMR compte actuellement quatre moniteurs et certifie près d'une centaine de plongeurs de différents niveaux chaque année.

Pour information : Centre de plongée du Bas-St-Laurent, 418-722-6232 ou info@centredeplongeebsl.com

Nouvelles du monde maritime


(21 janvier 2010) Traversier entre Trois-Pistoles et Les Escoumins : L'Héritage ne sera pas remplacé

La Compagnie de navigation des Basques n'achètera pas de nouveau navire.

Après avoir réalisé une inspection de L'Héritage qui assure le lien entre Trois-Pistoles et Les Escoumins, une firme d'experts conclut que la coque du traversier avait encore une durée de vie de plus de 20 ans.

Le conseil d'administration a donc résolu d'améliorer l'état du navire, d'acheter de nouveaux moteurs, une génératrice et de refaire la timonerie pour la porter à la fine pointe de la technologie.

L'élargissement du navire est aussi envisagé afin d'en augmenter la stabilité et la capacité. Les travaux sont sommairement estimés entre 5 et 8 MILLIONS de dollars, soit seulement le quart de ce que représenterait l'achat d'un bateau neuf.

Selon le président de la Compagnie de navigation des Basques, Jean-Pierre Rioux, la facture serait raisonnable: « Peut-être entre 5 et 8 millions de dollars, je pense qu'on pourrait avoir un navire de très bonne qualité refait à neuf. »





vendredi 15 janvier 2010

Nouvelles du monde maritime

Golfe du St-Laurent : Match nul contre le phoque gris (15 janvier 2010)
Les fonctionnaires du ministère des Pêches et des Océans (MPO) dans la région du golfe du Saint-Laurent se disent impuissants à aider les pêcheurs qui veulent une réduction de la taille du troupeau de phoques gris. Ce troupeau, qui comptait 20 000 têtes dans les années 70, en compte aujourd'hui plus de 300 000.
http://www.radio-canada.ca/regions/atlantique/2010/01/15/005-ATL-phoque-gris.shtml

Pêche au homard : L'avenir est dans les algues (14 janvier 2010)
Le Regroupement des pêcheurs du sud de la Gaspésie poursuit ses efforts pour réduire le nombre de pêcheurs de homards.
http://www.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2010/01/14/006-peche-homard.shtml

Société des traversiers : Nouvelle étape pour la construction de trois navires (12 janvier 2010)
Une nouvelle étape est franchie en vue de la construction de trois nouveaux traversiers pour desservir la Côte-Nord. La Société des traversiers du Québec annonce l'attribution de contrats à des firmes québécoises, Navtech Deltamarin et Concept Naval STX, qui seront chargées de concevoir les navires. Les architectes et ingénieurs ont jusqu'à la fin de juin pour produire leurs plans et devis.
http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2010/01/12/004-traversiers_conception.shtml

mercredi 13 janvier 2010

Nouvelles du monde maritime

Voici quelques nouvelles issues du monde maritime :

Chasse au phoque : Un débouché chinois (12 janvier 2010)
La peau de phoque portée par des mannequins chinois, sous toutes ses formes et toutes ses coutures, était en vedette au 36e Salon des produits de cuir et de fourrure de Chine.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2010/01/12/017-Ministre-Shea-Chine.shtml

Migration de l'anguille : Les leçons de la cousine européenne (11 janvier 2010)
Une expérience sur la migration de l'anguille européenne pourrait être reconduite avec l'anguille d'Amérique.
http://www.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2010/01/11/008-anguille-boue.shtml

Patrimoine maritime : Phare à l'abandon (11 janvier 2010)
La Corporation des gestionnaires de phares du Québec lance un cri d'alarme pour sauver le phare de l'île Rouge.
http://www.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2010/01/11/007-phare-ile-rouge.shtml

samedi 9 janvier 2010

Chasse au phoque, 2e manche

(8 janvier 2010) Quand je vous parle de la démagogie pratiquée par les groupes écologistes extrémistes, en voici un autre exemple : Sarah Greene, Miss Newfoundland & Labrador, dont une photo prise à un défilé de Noel a été trafiquée par un groupe écologiste extrémiste, la montrant couverte de sang, un pieu à la main, au milieux de carcasses de phoques. Madame Greene a été visée parce qu'elle a fait ce défilé revêtue d'un manteau en peau de phoque, et dont la famille vit entre autres de la chasse traditionnelle.

Ça va faire le dérapage ! Oui, c'est une image choc mais c'est un MENSONGE et ça vous enlève le peu de crédibilité que vous pouvez encore avoir ! Je ne suis pas contre l'écologie en général, mais bien contre la campagne d'exagération et de désinformation menée par les extrémistes de tout genre.

Oui, les phoques sont chassés avec un pieu ou un gourdin. Oui, il y a du sang sur la banquise. Oui, un animal est mort pour nourrir un humain. C'est la réalité. Pensez-vous vraiment duper le monde avec vos histoire de massacre et d'extermination ? Tuer un animal pour s'en nourrir, c'est triste, mais c'est ça ! L'être humain n'est pas un végétarien, c'est un prédateur et ça mange de la viande. Vous n'en mangez pas, par "conscience" ? Vivez votre culpabilité dans votre cour, et laissez-nous tranquilles !

Pour répondre à un certain "anonyme" (qui n'ose même pas signer ses textes, couard !) qui prétend que la chasse au phoque ne subvient à personne, ou qu'il s'agit d'une extermination, je répond que la population de phoque n'est pas en danger de disparition (avec 6.8 millions d'individus, où est le danger ?), et que s'il n'y a que deux jours de chasse comme il le prétend, c'est loin d'être une pression suffisante pour causer un tort à l'espèce.

La morue manque. Le moratoire sur la pêche à la morue n'est pas suffisant pour permettre la regénération des stocks de morue dans les Maritimes. Les Européens, dans leur bonne conscience écologique, ont-ils oublié qu'ils sont les premiers responsables de la surpêche en eaux canadiennes ? Et ils sont les premiers à nous faire la morale... L'appétit des phoques contre-balance les efforts de regénération en ce sens. Et après les morues, ce sera le tour des homards, ceux-ci entrant aussi dans le régime alimentaire des phoques. Et si les pêcheurs ne peuvent plus récolter ni morue, ni homard, ne les privons pas d'une de leurs dernières sources de revenus qu'est la chasse au phoque. Chez cet animal, tout est utilisé, la viande (délicieuse, soit dit en passant) la graisse, les os, et bien sûr, la peau dont on fait des vêtements parmis les plus chauds qui soit. Rien n'est perdu. Alors pourquoi ce boycott ? Pour une victoire morale au détriment de ceux qui vivent de l'exploitation des ressources naturelles ?

Que de mauvaise volonté de la part de ces extrémistes, que de souhaiter le chômage à ces gens qui ont des familles à nourrir et qui pratiquent leur métier dans les règles de l'art. Pire encore, les paroles de Paul Watson, cet illuminé, qui prétend que "la mort des quatre pêcheurs madelinots (à bord du bateau L'acadien II en mars 2008) n'est rien comparé au massacre des phoques". Quel manque de savoir-vivre ! Aucune compassion pour les familles qui ont perdu un proche, un fils, un frère, un ami, dans cette tragédie. Monsieur Watson a-t-il seulement connaissance de ce qui ce passe dans l'élevage agro-alimentaire ? Il y a davantage de ménage à faire là, mais un porc ou une vache, ce n'est pas aussi mignon qu'un phoque, alors on n'en parle pas... Ils prétendent vouloir protéger TOUTES les espèces animales ? Mon oeil ! Jamais il ne dénoncent la disparition d'une obscure araignée vivant dans une forêt tropicale quelconque... Pas assez mignon, donc pas assez de capital de sympathie.

Dans mon billet précédent, je prône une chasse contrôlée, donc avec les instruments requis, les quotas appropriés, les façons de faire qui vont permettre de s'assurer d'une récolte causant le moins de tort possible à l'espèce. Cette chasse est NÉCESSAIRE car l'équilibre est rompu. Non, on ne peut chasser à la carabine depuis le bateau : le risque est trop grand de manquer le phoque et que celui-ci se sauve et aille mourir ailleurs, donc qu'il meure inutilement. Il faut aller sur la glace. Le coup de gourdin sur le crâne cause la mort instantanément, et le croc ne sert qu'à remorquer la carcasse derrière soi, jusqu'au bateau, pas à causer  des souffrances par acharnement. Les détracteurs de la chasse traditionnelle me semblent s'être mal renseignés.

Qoiqu'il en soit, j'adore cet animal gracieux et magnifique, et je ne suis pas un défenseur de la barbarie, comme certains le pensent. Cependant je suis réaliste quand aux solutions applicables en pareille situation, car la situation est bien réelle : il y a trop de phoques du Groenland, et le nombre doit être contrôlé. Il en va de l'équilibre de l'écosystème marin. Et j'appuie Sarah Greene qui fera la promotion de la chasse au phoque traditionnelle.

(Vos commentaires sont les bienvenus, mais de grâce, ayez au moins la décence de vous nommer !)

mardi 5 janvier 2010

Chronique équipement - Les indispensables : (1) le masque

L'être humain est un animal terrestre. Et pour s'aventurer sous la surface de l'eau, il doit s'équiper de matériel approprié. Cette première chronique porte sur l'équipement de base en plongée qui comprend trois pièces de première importance : le masque, le tuba, et les palmes.



Voici donc le masque, pièce maîtresse, sans quoi il est impossible d'admirer les beautés du monde sous-marin.

LE MASQUE

En contact avec l'eau, l'oeil humain ne peut fonctionner correctement. La courbure de la cornée devient inopérante car l'indice de réfraction de l'eau et celui des tissus de l'oeil sont très voisins. L'image se forme derrière la rétine et la vision est floue. Il faut donc remettre l'oeil dans un espace air, et c'est le masque, en créant cet espace devant les yeux, qui permet ainsi au plongeur d'avoir une vision aussi nette qu'au travers de la vitre d'un aquarium. Cependant :


1. Le champ de vision est réduit, puisqu'on regarde au travers d'un "tube" : plus la vitre est loin des yeux, plus le champ de vision diminue ;

2. Les objet apparaissent plus grand d'un tiers (+1/3) de leur taille réelle et plus proche d'un quart (+1/4) de leur distance réelle ;

3. Une certaine déformation peut apparaître sur les côtés si la vision est trop oblique par rapport à la vitre du masque.

Le masque doit obligatoirement englober le nez, mais pas la bouche. La vision et la respiration doivent rester strictement indépendantes l'une de l'autre. À éviter : les lunettes de natation. La pression de l'eau aura tôt fait d'écraser les lunettes sur les yeux durant la descente et causera de douloureuses contusions, semblables à un oeil au beurre noir. Donc, le masque englobe le nez, et en soufflant légèrement par celui-ci, on ré-équilibre la pression interne dans le masque et du même coup, on peut chasser l'eau qui aurait pu s'y infiltrer.

Les matériaux composant un masque :

Les masques les plus simples sont les bons. Les matériaux modernes que sont le silicone, le plastique et le verre trempé offrent étanchéité, rigidité et sécurité. Le caoutchouc de la jupette a presque complètement disparu au profit du silicone, le caoutchouc se désèchant avec le temps, laissant ainsi s'infiltrer de l'eau dans le masque, le silicone ayant en plus des propriétés hypo-allergénique. S'il est translucide, le silicone a l'avantage de laisser pénétrer davantage de lumière diminuant l'effet de claustrophobie mais peux aussi causer des reflets désagréables sur la paroi interne du verre. Quant au silicone coloré, habituellement en noir, celui-ci élimine ces reflets, à l'image des mains autour du visage de celui qui regarde au travers d'une vitrine de magasin. À éviter : un masque à jupette de vinyle ou PVC, qui durcit et se déforme, et qui ne reste jamais longtemps étanche.

Pour le cadrage autour de la vitre, le plastique a remplacé le métal, pour plus de légèreté, et offre un choix de couleur coordonné au reste de l'équipement. Certains masques dits "frameless" n'ont pas de cadrage, la vitre étant fixée directement à la jupette.

La vitre elle-même doit être faite de verre trempé, et à cet effet elle doit porter la mention "Tempered" ou "T". Le verre trempé est de loin plus résistant à la pression et, s'il est brisé lors d'un impact, formera des granules ressemblant à du gros sel, tandis que le verre normal éclatera et blessera très gravement les yeux. Certains masques offrent la possibilité aux plongeurs myopes de remplacer les verres réguliers par des verres correcteurs adaptés à leur vue. Ces masques sont alors conçus avec des vitres indiduelles devant chaque oeil.

L'essayage et le choix d'un masque :

Bien sûr, le meilleur test sera une fois sous l'eau. À défaut d'avoir accès à une piscine chez votre boutiquier, voici quelques règles à suivre pour maximiser vos chances de faire le bon choix.

Étanchéité : Penchez la tête vers l'arrière, et déposez le masque sur le visage SANS UTILISER LA COURROIE. Inspirez doucement par le nez à plusieurs reprises, le masque devrait coller comme une ventouse. Si ce n'est pas le cas, essayez un autre modèle. Notez que la présence d'une purge d'évacuation est plus ou moins nécessaire, celle-ci pouvant, dans un temps futur, perdre de son étanchéité et causer une fuite.

Confort : Gardez le masque au visage en utilisant la courroie, sans trop serrer celle-ci. Assurez-vous d'aucun inconfort sur le côté des yeux, entre les deux, et sous le nez. Il est inutile de serrer la courroie à l'extrême, la pression de l'eau est suffisante pour maintenir le masque en place.

Champ de vision : Un masque doté de petits verre près des yeux aura souvent le même large champ de vision qu'un masque doté de plus grands verres si ceux-ci sont plus éloignés des yeux. C'est pourquoi il faut comparer l'angle d'ouverture du champ de vision. De plus, un masque à petit volume et aux verres rapprochés sera plus facile à vider de l'eau qui s'y serait infiltrée.

Pour le reste, design révolutionnaire ou choix de couleur à la mode, c'est une question de goûts personnels. Il est bon de savoir qu'on modèle dernier cri, offert par un fabricant X, se retrouvera dans la gamme de modèles offerts par un autre fabricant, quelques années plus tard, et souvent sera d'aussi bonne qualité, mais à prix moindre.

L'entretien et l'entreposage :

Lorsque les masques neufs sortent de la chaîne d'assemblage du fabricant, une fine pellicule protectrice recouvre la surface de la vitre. Avant la première utilisation d'un masque neuf, un nettoyage préalable de la face intérieure de la vitre s'impose, à défaut de quoi de la buée se formera sur la vitre sans arrêt durant la plongée.

Ce nettoyage est réalisé en frottant la vitre avec de la pâte dentifirice BLANCHE ordinaire. L'abrasif contenu dans la pâte blanche est suffisamment fort pour enlever le film protecteur sans toutefois égratigner le verre. La pâte en gel n'est pas recommandée puisqu'elle ne semble pas contenir assez de cet abrasif. Une fois le verre enduit de pâte, et frottée sur toute sa surface, il suffit de rincer à l'eau chaude pour en éliminer la pâte.

Il n'est pas nécessaire d'effectuer ce nettoyage sur la face extérieure de la vitre puisque celle-ci est en contact avec l'eau. Par contre, il est possible de devoir répéter une ou deux autres fois l'opération sur la face intérieure si le problème de buée persiste.

Rincez le masque à l'eau douce après utilisation afin d'éliminer tout résidut de chlore ou de sel marin. Laissez sécher à l'air libre, à l'abri des rayons directs du soleil ou d'une source de chaleur.

Ne jamais utiliser de produits à base de pétrole, tel que la vaseline, pour la jupette, en particulier si celle-ci est en caoutchouc. Le "lait" de silicone liquide en vaporisateur est tout indiqué pour redonner du lustre aux matériaux souples. Vaporiser quelques coups sur la jupette et la frotter entre le pouce et l'index pour polir.

Rangez votre masque dans un endroit frais et sec, loin de toutes sources de chaleur, en le protégeant dans son boitier d'origine ou une pochette rembourrée. Vous conserverez ainsi l'usage de votre masque pour de nombreuses années.

Bonne plongée !

lundi 4 janvier 2010

La grande nageuse

(4 janvier 2010) Grâce au travail de ma recherchiste préférée (merci Vicky ! http://www.tolkien2008.wordpress.com/ ), voici la fiche technique de la sculpture de la nageuse que l'on peut voir devant l'entrée du Musée de la mer (Site historique maritime de la Pointe-au-Père)



LA GRANDE NAGEUSE (résine de polyester, fibre de verre et aluminium. Fini acier)
Longueur : 6,00 m Hauteur : 1,95 m Largeur : 1,20 m.

Professeur-chercheur à l’UQAR en technologie de la sculpture, Roger Langevin, le plus souvent secondé par le designer Jacques Bodart et le technicien Gaston Ouellet, a mis au point depuis 10 ans des procédés nouveaux permettant la réalisation d’œuvres de grand format pouvant résister aux pires intempéries. La grande nageuse est une de celles-là. L’œuvre montée sur lames d’aluminium a d’abord été découpée dans des panneaux de styromousse, puis recouverte successivement de treillis métallique, de ruban adhésif, de toile de verre et résine de polyester. Cette sculpture évaluée à 40 000 $ par la Galerie Archambault (Lavaltrie) et Clarence Gagnon (Montréal) a été léguée par l’artiste au Site historique maritime de la Pointe-au-Père à Rimouski en 2006.

Source :

La nageuse et le poisson ?



(4 janvier 2010) Le Musée de la Mer de Pointe-au-Père, près de Rimouski, présente devant l'entrée de son pavillon principal, une sculpture dont je ne connais ni le nom ni le créateur. J'aime à l'appeller "Aquaphile".

Une femme chaussée de palmes caresse de ses mains un poisson. Une sculpture sensuelle qui représente bien le lien étroit que j'entretient avec la mer.



(Pour Christiane)

vendredi 1 janvier 2010

Bonne année 2010 !



En ce premier jour de l'année 2010, permettez moi de vous faire part de mes meilleurs voeux de paix, d'amour, de santé, et de prospérité tout au long de la nouvelle année.

Puisse tout vos souhaits se réaliser !

Exploitation pétrolière : Les Madelinots exigent un droit de regard



(31 décembre 2009) Les citoyens des Îles-de-la-Madeleine veulent être associés de très près à l'Évaluation environnementale stratégique lancée par la ministre de Ressources naturelles, Nathalie Normandeau, sur les répercussions du développement de l'industrie pétrolière dans le golfe du Saint-Laurent.

Rappelons que Mme Normandeau a rencontré pendant près de deux heures des écologistes des Îles-de-la-Madeleine à la fin du mois d'octobre. La ministre a eu beau s'engager à ne pas mettre en péril l'industrie des pêches et du tourisme, les Madelinots demeurent tout de même inquiets.

Le maire des Îles-de-la-Madeleine, Joël Arseneau, a récemment fait parvenir une longue lettre à la ministre dans laquelle il salue son engagement, mais dans laquelle il réclame du même coup plusieurs ajouts au processus en cours.

« C'est un engagement de la ministre et on l'a bien noté et on l'a apprécié. Maintenant, pour s'assurer du respect des engagements par l'ensemble des acteurs du projet, bien nous, on veut être impliqués dans le projet ».

Les insulaires souhaitent notamment être membres d'un comité de liaison qui assurera un processus continu d'échanges d'informations et surtout la tenue d'audiences publiques où la population sera informée.

Les citoyens des Îles-de-la-Madeleine ne veulent en aucun cas être mis devant un fait accompli. Joël Arseneau croit qu'il faut aller chercher l'information qui existe aux endroits où le pétrole est déjà exploité, comme au Mexique ou dans les provinces maritimes. Il pense aussi qu'il faudra échanger sur les études en cours dans l'estuaire et le nord du golfe du Saint-Laurent.

Enfin, le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement et l'Agence canadienne d'évaluation environnementale devront être associés à la démarche, ne serait-ce que pour en confirmer la crédibilité.

Sources : http://www.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2009/12/31/004-exploitation_petrole_madelinot.shtml

Déversements illégaux : Un outil pour repérer les fautifs



(31 décembre 2009) Grâce à l'arrimage des données météorologiques et atmosphériques d'Environnement Canada avec celles de Pêches et Océans Canada, la Garde côtière canadienne est maintenant équipée pour repérer les navires qui effectuent des déversements illégaux dans l'estuaire et le golfe du Saint-Laurent.

Plusieurs navires fautifs ont d'ailleurs pu être interceptés cette année. En vertu d'un système de pointe qui tient compte de l'état des glaces, des prévisions météorologiques, des marées et des courants, il est maintenant possible pour la Garde côtière canadienne de retrouver les coupables.

« En connaissant les courants de surface, en connaissant l'observation du déversement, on peut revenir dans le temps et savoir d'où vient la source et identifier le navire qui est passé par cette position-là », explique Denis Lefaivre, chercheur à l'Institut Maurice-Lamontagne.

Pêches et Océans Canada et la Garde côtière canadienne ont mis 15 ans à coupler leurs données pour mettre au point ce système qui finalement a fait ses preuves.

Sources : http://www.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2009/12/31/002-deversements_illegaux_outil.shtml