mercredi 7 mars 2012

Aventure au pays des constructeurs de goélettes

Mercredi le 7 mars 2012 - 11h30 : Sur la route 138, je franchis à bonne vitesse la rivière Ste-Anne, et commence à gravir la côte de la Miche, à la pente plutôt prononcée. Cet endroit a toujours été pour moi la porte d’entrée de la région de Charlevoix. Depuis la veille, je suis de passage à Québec, histoire de régler quelques dossiers personnels, et ce matin j’ai quitté mon grand ami Claude qui, une fois de plus, m’a accueilli chez lui pour la nuit.

Ce voyage dans le magnifique pays charlevoisien a pour but de trouver un endroit convenable où me loger. Il faut savoir que suite à mon dernier billet de ce blogue, il s’est passé tant de choses dans ma vie, tant au niveau personnel qu’académique... Quoiqu’il en soit, j’ai trouvé depuis peu un emploi ici, et ce avant même la fin de mes études, en mai prochain.

Alors me voilà, en route pour l’Isle-aux-Coudres, seul dans ma voiture, Claude à qui j’ai proposé la balade n’étant pas disponible pour m’accompagner.

Devant le village de Saint-Tite-des-Caps, d’où on peut accéder au Sentier des Caps de Charlevoix, j’aperçois au loin deux auto-stopeurs, des pouceux comme on dit, sacs au dos et raquettes à neiges à la main. Lorsque je voyageais en Gaspésie dans les années ’90, j’appréciais sincèrement que l’on m’offre un passage. Alors c’est à mon tour de le leur offrir.

Delphine et Valérie habitent dans les Hautes-Laurentides au nord de Montréal, et elles sont des habituées de randonnées en montagne. Elles ont pour objectif de traverser le Sentier des Caps en trois jours, d’est en ouest, en autonomie complète. Mon ami Claude et moi avons parcouru  le même sentier à plusieurs reprises, hiver comme été, mais en sens inverse.

Nous partageons quelques conseils et expériences sur l’organisation de telles excursions et je dépose mes deux passagères au poste d’accueil à l’extrémité Est du sentier, près du Massif de la petite rivière Saint-François, point de départ de leur aventure.

Entre le Massif et Baie-St-Paul se trouve une halte routière municipale, d’où on aperçoit la ville, l’Isle-aux-Coudres, et au loin, les hautes montagnes du parc des Grand-Jardins, un de mes terrains de jeux pour les mois à venir. J’y puise bon nombre d’informations touristiques utiles et j’y apprends également l’existence d’un point de service de la MRC de Charlevoix à l’attention des nouveaux arrivants, que je visiterai aussitôt après le dîner.

Arrivé au village de Les Éboulements, je commence ma recherche de logements disponibles. Cette municipalité qui tire son nom d’un grand glissement de terrain au 17e siècle fait partie d’une association regroupant les plus beaux villages du Québec. Mal m’en ait pris de choisir le coin pour m’y établir : il y a une telle pénurie de logements ! Idem à St-Joseph-de-la-Rive, en bas de la côte des Éboulements, et à l’Isle-aux-Coudres...

Je décide de passer à l’Isle-aux-Coudre et d’y souper. Du même coup, j’y prendrai quelques photos à bord du traversier, autour duquel se bousculent les plaques de glace flottant à la dérive sur le fleuve au soleil couchant. La traversée de St-Joseph à l’île à bord du Joseph-Savard ne dure qu’une quinzaine de minutes et les départs sont espacés d’une heure.

Pour résumer, disons que je n’ai trouvé qu’un seul logement dans chacun des endroits ci-haut mentionnés, soit deux 4-pièces-et-demie, et une pension en maison de campagne, dont le prix mensuel varie de 515 à 600 $.

Le prix de location est sensiblement le même partout, quoique la pension offre pour le même prix qu’un logement une multitude de commodités, dont le coût de l’énergie et de l’Internet. Même l’entretien ménager hebdomadaire y est inclus. La maison de campagne étant situé sur l’île à proximité du chantier naval, elle est justement occupée par des futurs collègues de travail.

Par contre, on n’y retrouve pas l’intimité d’un logement indépendant, même si la maison n’est occupée que par un nombre maximum de quatre co-locataires, chacun disposant au moins de sa chambre privée et d’un espace de rangement attitré.

L’idée est quand même intéressante pour les avantages que procure la proximité du lieu de travail et la beauté du site. D’ailleurs, au moment de visiter l’endroit, un cargo de la compagnie Wagenborg passait juste en face, entre l’île et la rive nord du fleuve, dans un couloir maritime au trafic relativement intense.

Me voilà donc de retour sur la terre ferme, tous les gîtes de l’île étant soit complets, ou fermés pour la saison hivernale j’ai décidé de louer une chambre à l'auberge Beauséjour de St-Joseph-de-la-Rive. Demain, je visite mon futur employeur.

1 commentaire:

  1. Content de lire à nouveau les péripéties du nouvel employé du Groupe Océan. Je te souhaite de trouver un logement à ton goût et stimulant pour les mois à venir. J'adore suivre tes aventures!

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