Carte postale de l'Empress of Ireland, au départ de Québec |
Près de cent ans plus tard, le Site historique maritime de la Pointe-au-Père (SHMP), près de Rimouski, désire que soit levée, du moins de façon temporaire, l'interdiction de prélever des artéfacts sur l'épave qui gît à près de 45 mètres sous la surface.
Depuis 1999, cette interdiction vise à protéger ce qui reste de l'épave, en tant que cimetière marin, contre le pillage éhonté dont a été l'objet le navire autrefois majestueux, mais aujourd'hui dépouillé de ses plus belles pièces.
Un émetteur de transmetteur d'ordres, et dont on recherche le récepteur |
L'article de Carl Thériault, collaborateur au journal Le Soleil, le lundi 09 janvier 2012, quand au principe de ne pas toucher aux épaves :
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/societe/201201/08/01-4483882-le-principe-de-ne-pas-toucher-aux-epaves-remis-en-question.php
Un autre article de Carl Thériault, le samedi 19 févier 2012, quand à son état actuel :
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/les-regions/201202/18/01-4497475-empress-of-ireland-la-degradation-de-lepave-inquiete.php
Vue d'artiste de l'état actuel de l'épave |
Le débat continue. Entretemps, le directeur général du SHMP, Serge Guay, préfère mettre de l'avant les projets de commémoration du naufrage, dont on soulignera le centième anniversaire en 2014.
Une petite anecdote en passant...
Dans le film Titanic de James Cameron, au moment où le navire coule, le flanc déchiré par un iceberg, on voit le milliardaire Benjamin Guggenheim et son valet personnel Victor Giglio, vêtus de leurs plus beaux habits et attendant la mort avec élégance : "Nous sommes prêts à mourir en gentlemen !"
Exactement 100 ans plus tard, soit en janvier dernier, le paquebot Costa Concordia faisait naufrage à son tour, lui aussi déchiré au flanc mais cette fois-ci par un éperon rocheux, près de l'ile de... Giglio !
Une revanche ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire